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Quel a été votre parcours avant d’intégrer l’ENSG ?
Ayant obtenu mon bac scientifique en 2015, j’ai pu intégrer sur entretien le cycle préparatoire polytechnique (CPP) la prépa des INP de Bordeaux pendant 2 ans. J’ai ensuite rejoint l’ENSG de Nancy pour 3 ans avant d’être diplômée en 2020.
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Pourquoi avoir choisi le parcours Gestion des ressources en Eau et de l’Environnement (GR2E)?
Ayant toujours eu une attirance pour le domaine très vaste de l’Environnement, j’ai découvert les problématiques tant quantitatives que qualitatives liées à l’eau notamment au cours de discussions dans des salons de l’étudiant au lycée. La richesse des enseignements proposés dans le parcours GR2E a conforté mon choix d’orientation vers la gestion de l’eau.
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Quels sont les stages que vous avez effectué durant votre formation à l’ENSG ?
En première année, j’ai fait un mois de stage chez Soletanche Bachy en géotechnique sur un chantier de ligne de métro du Grand Paris. Il m’a permis de découvrir ce milieu totalement inconnu jusqu’alors en travaillant sur le contrôle du béton et des cages d’armatures des parois moulées. J’ai pu y faire de nombreuses rencontres professionnelles tant sur le chantier avec les ouvriers que dans les bureaux avec les ingénieurs.
En deuxième année, j’ai eu la chance de partir deux mois à Vancouver au Canada, à l’Université de Colombie-Britannique pour travailler aux côtés d’un étudiant en thèse sur la préservation de tourbières. Outre l’aspect linguistique essentiel dans la profession d’ingénieur, j’ai pu y découvrir le domaine de la recherche universitaire à l’étranger.
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Dans quelle entreprise (ou laboratoire) avez-vous réalisé votre projet de fin d’études ? Et sur quel sujet ?
En troisième année, j’ai intégré pour six mois l’équipe « eau ressource » d’Antea Group à Ludres. Au-delà de belles rencontres professionnelles, j’ai eu l’opportunité de travailler sur des sujets divers et variés à propos de l’eau pour des clients ayant différentes problématiques. Cette dernière expérience en tant que stagiaire a été une étape très importante pour mon entrée dans la vie active. J’y ai découvert le fonctionnement du bureau d’études, j’ai appris à travailler sur des dossiers lois sur l’eau ou autres dossiers réglementaires, des études de faisabilité pour la réalisation de forages d’eau, etc… J’ai également participé à des missions de terrain en géophysique, de prélèvements d’eau et de mesures piézométriques.
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Quels sont aujourd’hui vos projets professionnels en tant que jeune diplômé ? Avez-vous trouvé votre premier emploi ?
Suite à ma diplomation, j’ai trouvé mon premier emploi dans la fonction publique au sein de la ville de Vittel. J’y occupe depuis le mois d’octobre le poste de cheffe de projet préservation et gestion de la ressource en eau. J’y réalise trois missions : la première au sein de la ville afin d’améliorer les performances des réseaux d’alimentation en eau potable (en équipe avec mes collègues de la ville) ; la seconde avec l’ensemble des acteurs locaux de l’eau sur le territoire (collectivités, industriels, services de l’état) afin de travailler sur la réduction des prélèvements d’eau dans la nappe des GTI (Grès du Trias Inférieur) et enfin la troisième visant à communiquer sur le sujet de l’eau avec les habitants du territoire.
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Que pensez-vous de la formation qui vous a été dispensée par l’ENSG ?
La formation à l’ENSG bénéficie d’une renommée dans le monde professionnel qui en fait une école reconnue. Forte d’une amélioration continue au niveau des cursus proposés de part les échanges avec les professionnels, l’ENSG sait former des ingénieurs aux profils divers couvrant la totalité des domaines liés à la géologie.
Au niveau des cours, la possibilité de tester les parcours en deuxième année avant de se spécialiser en 3A permet d’avoir « touché à tout » avant de choisir son orientation.
De plus, les nombreuses semaines de stages terrains sont une des forces de l’école pour parfaire de façon concrète les connaissances théoriques.
Au-delà de la géologie, des cours comme la gestion de projet, le management d’équipe ou l’anglais permettent aux élèves d’acquérir des compétences transversales nécessaires au métier d’ingénieur.
Les cours dispensés à l’ENSG sont importants, tout autant que les nombreuses associations auxquels les élèves peuvent prendre part. A travers cette vie associative, les élèves dévoilent leurs caractères et se responsabilisent.
Enfin, concernant mon option, un de ses principaux atouts réside dans les projets avec les professeurs de l’école mais aussi dans les interventions de professionnels de l’eau, qui amènent en troisième année une dimension concrète et très professionnalisante. Ces intervenants sont très importants pour la transmission de leurs expériences et de leurs parcours, permettant aux élèves de mieux comprendre les enjeux et les missions autour de la gestion de l’eau en milieu professionnel.
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Pouvez-vous vous résumer votre parcours post-bac synthétiquement (BAC, prépa, entrée Géol, mobilité académique internationale) ?
Après un BAC S obtenu en 2015, j’ai intégré la classe prépa BCPST du lycée Chatelet dans le Nord ave l’idée en tête de passer le concours G2E. J’ai été admise à l’ENSG (mon premier choix !) en 2017 puis j’ai choisi de suivre le parcours GGMPM (Mine) en deuxième année.
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Pourquoi avoir choisi le parcours Mine ?
J’ai choisi le parcours Mine pour mon intérêt pour la géologie pure et le terrain en général. Je me voyais bien travailler après diplômation dans les mines et carrières soit en exploration ou en exploitation !
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Quels sont les stages que vous avez effectué durant votre formation à l’ENSG et que vous ont-ils apporté (aspects connaissances, savoir-faire mais aussi aspects humains et savoir-être) ?
En première année, j’ai effectué un stage de deux mois dans un laboratoire de contrôle qualité et d’analyses chimiques d’une cimenterie près de Nancy. Bien qu’étant un stage « opérateur », ce fut très intéressant puisqu’il fut la première expérience dans le monde du travail, plus ou moins rattaché à mes études ! Cela m’a également permis d’exercer la rigueur et minutie nécessaires à un contrôle qualité.
En deuxième année, j’ai passé trois mois dans le service Matières Premières d’une grande usine produisant du (bi)carbonate de soude, également à proximité de Nancy. J’ai notamment activement participé à une campagne de forage de piézomètres ! Entre responsabilité, diversité de tâches (SIG, hydrogéologie, rédaction de rapport, management de forages, etc.) et travail en autonomie, ce stage m’a beaucoup appris !
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Dans quelle entreprise avez-vous réalisé votre projet de fin d’études ? Et sur quel sujet ?
J’ai effectué mon PFE chez LKAB, une grande compagnie minière qui exploite des gisements de fer, à Kiruna, au Nord du cercle arctique en Suède. Je n’ai pas eu de sujet particulier mais j’ai eu l’opportunité de travailler dans l’ensemble des différents services d’exploration (de surface ou à proximité immédiate de la mine) et ce, dans les trois mines de fer en activité chez LKAB. J’ai ainsi travaillé en équipe, passant le plus clair de mon temps à « logger » des carottes de forage mais également à superviser des forages dans la forêt environnante ou bien à cartographier les affleurements des tunnels depuis la mine souterraine de Kiruna.
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Quels sont aujourd’hui vos projets professionnels en tant que jeune diplômé ? Avez-vous trouvé votre premier emploi (si oui où et à quel poste ?/ sur quelles missions)?
A la suite de mon PFE, j’ai d’abord été embauchée en CDD de deux mois en tant que géologue saisonnier dans le service d’exploration (LKAB) autour de la mine de fer de Svappavaara (nord de la Suède) à la suite de quoi j’ai obtenue en Septembre 2020 un CDI en tant que géologue d’exploration de surface (green field) toujours dans la même compagnie. Mes principales missions sont avant tout le « logging » de carottes de forage, mais également l’interprétation de données géochimiques et géophysiques, la planification de forages et de SIG/modélisation 3D.
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Que pensez-vous de la formation qui vous a été dispensée par l’ENSG ? Et quels sont les + selon vous de la formation ENSG ?
Je pense que la formation dispensée à l’ENSG est de très bonne qualité pour se positionner sur le marché de l’emploi. Pour moi, ses principaux avantages sont notamment la diversité des enseignements (avec notamment la fameuse double casquette ingénieur-géologue !) et le réseau de l’école (avec tous les anciens disséminés partout dans le monde) !
- Pouvez-vous vous résumer votre parcours post-bac synthétiquement (BAC, prépa, entrée Géol, mobilité académique internationale) ?
Après un BAC S et une prépa PCSI-PC, j’ai choisi l’école de Géologie notamment pour son approche terrain assez unique dans le panel des écoles disponibles après les anciennes maths-sup et spé. J’ai été heureux de trouver une école à taille humaine, avec des professeurs passionnés au sein d’une université et d’une ville permettant de faire énormément d’activités.
- Pourquoi avoir choisi le parcours Géotechnique?
Amateur de mécanique du point et du solide depuis le lycée, mon choix se portait naturellement sur l’option géotechnique pour étudier plus profondément la mécanique des sols et des roches ainsi que le dimensionnement des ouvrages géotechniques notamment. Afin d’en tirer le maximum et découvrir les approfondissements proposés, je suis resté en 3ème année à l’Ecole, et fait ainsi l’intégralité de mon cursus à l’Ecole.
- Quels sont les stages que vous avez effectué durant votre formation à l’ENSG et que vous ont-ils apporté (aspects connaissances, savoir-faire mais aussi aspects humains et savoir-être) ?
Concernant les stages, j’ai commencé en 2ème année par 12 semaines au sein de la Société Alpine de Géotechnique (la SAGE) à Millau où j’ai pu découvrir à la fois le travail en bureau d’études et les risques naturels. Ce stage m’a permis de comprendre l’importance de la vision naturaliste indispensable à ce genre de métier, tout en ayant bien conscience que les observations et réflexions doivent aboutir à des propositions de solutions et/ou de chiffrages.
- Dans quelle entreprise avez-vous réalisé votre projet de fin d’études ? Et sur quel sujet ?
Mon projet de fin d’études, au sein de l’entreprise Fondasol au Luxembourg, m’a permis de développer mes compétences constructives, en participant notamment au dimensionnement de fondations de bâtiments industriels ou des logements, et j’ai également participé à la conception d’une nouvelle ligne de tramway à Luxembourg, qui m’a permis de synthétiser plusieurs dizaines de sondages, réaliser une coupe géologique ainsi qu’un modèle sur plus de 800 ml de tracé.
- Quels sont aujourd’hui vos projets professionnels en tant que jeune diplômé ? Avez-vous trouvé votre premier emploi (si oui où et à quel poste ?/ sur quelles missions)?
J’ai été embauché avant l’obtention de mon diplôme par Geos Ingénieurs Conseils à Lyon et travaille depuis en détachement pour la construction d’un tunnel de 240m de long qui permettra de réouvrir une route essentielle pour la venue des touristes dans plusieurs stations de ski, je participerai à termes des études sur des ouvrages en France et à l’international (ouvrages d’art, métros, tunnel et galeries etc…)
- Que pensez-vous de la formation qui vous a été dispensée par l’ENSG ? Et quels sont les + selon vous de la formation ENSG ?
L’école, ses professeurs et son personnel administratif m’ont permis de trouver une voie attractive à sa sortie ainsi qu’un bagage géologique et technique conséquent, et je pense d’ailleurs que de nombreux élèves issus des classes MP, PC, PSI pourraient avoir de véritables vocations en suivant cette formation, comme cela a pu m’arriver.