Steval, station expérimentale de valorisation des matières premières et des substances résiduaires est une usine pilote industrielle de génie minéral unique en milieu universitaire, au carrefour du savoir académique, de la formation de haut niveau, des problématiques industrielles, des préoccupations environnementales.
C’est un plateau technique de 2 000 m2 avec plus de 150 équipements permettant d’étudier les opérations unitaires de la séparation solide-solide ou solide-liquide jusqu’à l’échelle 1/1.
Ses objectifs sont de valoriser et protéger les ressources en minerais, minéraux industriels, eaux, de développer des procédés propres et sûrs de génie minéral, de faire évoluer les techniques de valorisation, de recyclage, de passivation des matières résiduaires.
La plateforme STEVAL se compose de trois sous-ensembles, qui sont Minéval, Hydroval et Pyroval. Ces trois entités sont les maillons d’une chaîne complète de transformation de la matière primaire comme le minerai ou de la matière secondaire comme les déchets jusqu’au produit final.
On utilise des procédés de séparation physiques à Minéval, de séparation et concentration chimiques à Hydroval et thermiques à Pyroval. La faisabilité est testée su r des échantillons de quelques kilogrammes, puis le procédé est mis en œuvre à plus grande échelle et en continu avec des débits pouvant varier du kilogramme/heure à hydroval jusqu’à plusieurs centaines de kilogrammes à l’heure à Minéval.
L’ENSG, le laboratoire GéoRessources et le département géosciences de la faculté des sciences et technologies de l’université de Lorraine ont inauguré leur nouvelle carothèque en mars 2019, fruit du projet européen EUROCORE de l’EIT RawMaterials.
- d’outils portables permettant d’obtenir des données sur la chimie élémentaire, minéralogie (XRF, LIBS, Raman, Infrarouge,…),
- de tomographie pour une caractérisation de la structure interne des carottes de forage,
- d’interfaces dédiées permettant d’utiliser et interpréter les bases de données générées.
Eurocore est un consortium européen composé de l’Université de Lorraine, du GTK (Service géologique de Finlande), de l’institut allemand Fraunhofer, de l’université de Tallin en Estonie, de l’université Polytechnique de Madrid, et du CREGU.
Pour étudier les roches, l’ENSG possède 3 salles équipées de microscopes.
- 50 microscopes optiques polarisants répartis sur 2 salles. Ils permettent d’étudier des lames minces de roches en lumière transmise. Les observations peuvent se faire soit en lumière « naturelle », soit en lumière polarisée afin de révéler la nature et l’orientation des constituants de la roche. Ils permettent notamment d’identifier les minéraux et de réaliser des études pétrologiques détaillées.
- 20 microscopes optiques métallogéniques qui permettent d’étudier des lames minces ou des sections épaisses de roches en lumière réfléchie. Ils permettent d’identifier les minéraux opaques, d’étudier certaines minéralisations à fort intérêt économique et les objets trop épais pour être observés en lumière transmise.
Ces salles sont également équipées d’un système de visualisation d’échantillons macroscopiques et de lames minces observées en microscopie sur grands écrans pour que les étudiants puissent suivre les explications des enseignants.
La salle de TP comprend pour la partie mécanique des sols, les équipements suivants :– Les matériels complets (étuve, balances, moules, coupelles de Casagrande, …) pour réaliser les essais d’identification des sols : limites de consistance, compactage Proctor, Indice Portant Immédiat (une presse 50 kN), essai au bleu de méthylène, analyse granulométrique par tamisage et par sédimentométrie ;
– un perméamètre à charge constante et un perméamètre à charge variable ;
– deux bâtis œdométriques pour les essais de compressibilité/consolidation ;
– une boîte de cisaillement équipée pour des essais de cisaillement direct avec acquisition sur ordinateur ;
– deux cellules triaxiales, deux échangeurs de pression air-eau, une presse de 5 kN pour réaliser des essais de cisaillement triaxial ;
– un banc avec un modèle analogique de Schneebeli pour l’étude de la poussée/butée.
À visée pédagogique, l’objectif de l’atelier de lithopréparation est de réaliser des lames minces pour les études pétrographiques, des lames épaisses pour les études d’inclusions fluides ainsi que des sections polies pour les études de métallogénie.