Grégory Barrère, responsable du Pôle Représentation au BNEI : "représenter et défendre au mieux les intérêts des 140 000 élèves-ingénieurs de France"

Sans titreGrégory Barrère, élève en 3ème année (option Géosciences Pétrolières), a été élu en novembre au sein de la nouvelle équipe du Bureau National des Elèves Ingénieurs (BNEI) et a pris la responsabilité du Pôle Représentation. Très investi dans la vie associative de l’École depuis qu’il y a fait son entrée, il a répondu à quelques-unes de nos questions.
Quelles sont tes missions au sein du BNEI?
Je suis responsable du Pôle Représentation, je suis chargé cette année de représenter et défendre au mieux les intérêts des 140 000 élèves-ingénieurs de France auprès des institutions nationales comme la CTI, la CDEFI, la CGE, IESF, ou encore le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Les sujets que l’on traite sont essentiels : le Plan Etudiants, la réforme de l’apprentissage, la création de l’espace européen de l’Enseignement Supérieur avec le processus de Bologne, mais aussi l’égalité homme-femme, la pédagogie en école et les regroupements d’établissements. Je participe à de nombreux événements et groupes de travail avec les différents acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Pourquoi avoir choisi de t’investir dans la vie associative au niveau national ?
Je me suis investi à l’ENSG dans beaucoup d’associations et de clubs : Géol’Esperanza, le Foyer de l’école, le Fatras, etc. et surtout au BDA dont j’ai été président. C’est d’ailleurs en tant que président du BDA que j’ai découvert le BNEI. L’année dernière la responsable du Pôle Représentation du BNEI m’a proposé d’être chargé de mission auprès d’elle sur le sujet de l’innovation pédagogique, et cette année des candidats qui souhaitaient créer une liste pour les élections m’ont proposé de les rejoindre. M’investir au niveau national s’est présenté assez naturellement après une année en tant que chargé de mission et représente un challenge motivant et ambitieux.
Et au quotidien, que représente cette responsabilité ?
Un gros investissement personnel : des rendez-vous et réunions de travail avec les institutionnels, une réunion hebdomadaire de l’équipe du BNEI, des réunions avec mes chargés de missions, nous nous réunissons également une fois par mois avec PDE (« Promotion et défense des étudiants », une organisation nationale pluridisciplinaire qui représente le BNEI). Je fais donc beaucoup d’allers-retours entre Nancy et Paris mais aussi des déplacements partout en France. Ce sera plus simple à gérer à partir du mois de mars lorsque je ferai mon stage de fin d’études à Massy.
Tu arrives à la fin de ta scolarité, quel bilan tires-tu de tes expériences associatives?
Elles m’ont permis de m’enrichir de nombreuses expériences, de développer des « soft skills », compétences qui sont secondaires dans notre formation mais qui me seront très utiles dans la vie active comme le management, la gestion de projet, la prise de parole en public, le leadership, l’utilisation d’outils de travail à distance ou de travail collaboratif. Toutes ces expériences m’ont également permis d’avoir aujourd’hui une certaine ouverture d’esprit grâce notamment à mes activités dans les associations et clubs culturels et artistiques.